mercredi 25 avril 2007

Les bienfaits des UPJ

Au bord de l'étang - Vendu

UPJ : "un par jour". Hier soir avant de m'endormir, j'ai, comme toujours, réfléchi à la manière d'aborder mon "monstre" (il s'agit d'un tableau de format considérable et que j'ai commencé il y a environ deux semaines) lors de la prochaine séance. Et ô surprise, les images du déroulement des opérations à accomplir me sont venues facilement. Phénomène rare et notable. Pas de stress, pas de doutes, une certaine décontraction corporelle, bref le contraire de l'inquiétude qui m'habite normalement lorsque je suis sur un gros projet de tableau. Pourquoi ce changement soudain ? Et j'ai compris ! Mes merveilleux UPJ, sur lesquels je peux me défouler chaque jour avec la plus grande liberté, me prodiguant une inconsciente sérénité quand à ma capacité de peindre. Car là, le but n'est pas de produire un chef d'oeuvre, n'est-ce pas ? Un joli tableau avec de la vie est l'ingrédient certes requis, mais on ne demande pas à un UPJ de figurer sur un mur de musée (néanmoins si cela lui arrive un jour, on ne lui en voudra pas ;-)
Ce que je découvre avec mes "petits", c'est que je sais peindre des arbres, je sais peindre la mer, je sais peindre des fleurs, etc... Certainement pas aussi bien que dans un an, mais déjà beaucoup mieux qu'il y a un an. La magie de la répetition est à l'oeuvre, un musicien qui pratique chaque jour deviend vite plus performant. Le plus formidable de l'histoire est que j'adore peindre un UPJ. Ayant moins de doutes sur mes capacités, le brouillard assez dense qui entoure souvent mes créations "importantes" s'estompe pour laisser place à une plus grande assurance sur le travail à accomplir. L'envie et le plaisir, qui sont toujours présents quand je fais un UPJ, commencent à déborder sur les autres travaux en cours. Chouette !!! Voici un effet collatéral tout à fait inespéré.
En attendant voici le dernier en date : deux arbres au bord d'un étang se font gentiment la conversation.

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